Coupe du monde 2026 : la Suisse proche de la qualification, le Kosovo en barrages pour la première fois de son histoire

La Suisse, qui a battu la Suède (4-1), samedi 15 novembre, à Genève, est pratiquement qualifiée pour la Coupe du monde de football 2026 mais devra valider officiellement son billet pour l’Amérique mardi face au Kosovo, qui est assuré d’être barragiste pour la première fois de sa jeune histoire.

Avant la dernière journée des qualifications mardi soir, les Suisses sont premiers du groupe B avec 13 points, invaincus avec quatre victoires et un nul et une différence de buts très favorable (+12).

Les Kosovars, qui se sont imposés en Slovénie samedi (2-0), sont deuxièmes avec 10 points (3 victoires, deux nuls, +1). La Slovénie est troisième (3 pts) et la Suède dernière (1 pt).

Mardi au Kosovo, la Suisse n’aura besoin que d’un nul ou d’une défaite avec moins de six buts d’écart pour se qualifier pour sa 13e phase finale de Coupe du monde. Elle n’a manqué aucune édition depuis 2006.

Le Kosovo barragiste

Les Kosovars, 84e nation au classement FIFA, sont d’ores et déjà assurés de jouer les barrages pour la première fois de l’histoire du pays balkanique, indépendant depuis 2008.

A Genève samedi, les joueurs de la Nati n’ont pas tremblé face aux Suédois, désormais coachés par l’Anglais Graham Potter, qui a remplacé le 20 octobre Jon Dahl Tomasson, limogé après trois défaites consécutives lors des éliminatoires.

L’attaquant de Rennes Breel Embolo a ouvert le score (1-0, 12e). Benjamin Nygren a égalisé rapidement (1-1, 33e), avant que les Suisses ne reprennent l’avantage sur pénalty grâce à leur capitaine Granit Xhaka (2-1, 60e). Dan Ndoye (3-1, 75e) et enfin Johan Manzambi dans le temps additionnel (4-1, 90e+4) ont parachevé la victoire des hommes de Murat Yakin.

Dans le même temps, à Ljubljana, les Kosovars ont marqué rapidement grâce à Fisnik Asllani (1-0, 6e) puis doublé la mise par Zan Karnicnik (2-0, 64e) alors que les Slovènes étaient réduits à dix depuis la 53e minute et l’exclusion de Petar Stojanovic.

Le Monde avec AFP

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